Paris, France - Sept 20, 2018 (CGTN - No access Chinese mainland)
1. Traffic
2. Various of refugees
3. SOUNDBITE (French) Pierre Henry, general director, NGO France Terre d'Asile (starting with shot 2):
"Since a couple of years ago, there are hundreds of persons who are there and they stay on the streets. That's unacceptable."
4. Various of refugees, gabages
SOUNDBITE (French) Pierre Henry, general director, NGO France Terre d'Asile (starting with shot 3):
"The migration crisis is behind us. During this crisis, Germany received 1.5 million refugees, and nobody had to stay on the streets. And we, with 100,000 people, well, there are camps with 500 people in Nantes, there are people in east Paris and in a number of cities, the situation is not very good."
5. Various of refugee, camps
6. SOUNDBITE (German) Meretab, Eritrean refugee (no full name given, shot from behind for privacy):
"My friends are here, from Eritrea, Ethiopia and Sudan. France is good to us."
7. Meretab's feet
8. SOUNDBITE (German) Meretab, Eritrean Refugee (no full name given, shot from behind for privacy):
"I have no work. In Ethiopia, I was a floor and wall tiler. I don't speak French."
9. Bottles on road
10. Birds

Non-governmental organizations in Paris are concerned about the refugee crisis as camps are overflowing onto the streets.

When the migrant camps in Calais in northern France closed last year, many refugees moved to the big cities, like Paris.

"Since a couple of years ago, there are hundreds of persons who are there and they stay on the streets. That's unacceptable," said Pierre Henry, general director with the NGO France Terre d'Asile.

Over recent weeks, the situation in Paris has deteriorated, but there has been little response from the government.

"The migration crisis is behind us. During this crisis, Germany received 1.5 million refugees, and nobody had to stay on the streets. And we, with 100,000 people, well, there are camps with 500 people in Nantes, there are people in east Paris and in a number of cities, the situation is not very good," said Henry.

Some NGOs have stopped helping the migrants because of growing tensions between the different groups. The refugees now have to rely on volunteers for food and water.

According to refugees, they are scared of being recognized back in their home country, so they do not want to appear on camera.

Meretab comes from Eritrea and has been in France only ten days.

"My friends are here, from Eritrea, Ethiopia and Sudan. France is good to us," he said.

France will probably not grant him asylum, so he will likely have to leave.

"I have no work. In Ethiopia, I was a floor and wall tiler. I don't speak French," he added.

The French government increased the number of houses for asylum seekers last year, but there are still many migrants sleeping on the streets, or in makeshift camps.

As long as there is no common European asylum policy, situations like these will continue to exist.

Paris, France - 20 sept. 2018 (CGTN - Pas d'accès dans la par tie continentale de Chine)
1. Trafic
2. Divers plans de réfugiés
3. SONORE (français) - Pierre Henry, directeur général de l'association France terre d'asile (commencée avec plan 2):
"Il y a depuis plusieurs années des centaines de personnes qui se concentrent là et qui restent à la rue. Ce n'est pas acceptable."
4. Divers plans de réfugiés, leurs affaires
5. SONORE (français) - Pierre Henry, directeur général de l'association France terre d'asile (commencée avec plan 4):
"La crise migratoire est derrière nous. L'Allemagne, disais-je, a accueilli en plein cœur de la crise migratoire 1,5 million de personnes, et personne n'est resté à la rue. Et nous avec 100 000 personnes, et bien, il nous reste un campement de plus de 500 personnes à Nantes, il nous reste des gens qui sont dans l'Est parisien et dans de nombreuses villes, la situation n'est pas encore très bonne."
6. Divers plans de réfugiés, camps
7. SONORE (allemand) - Meretab, réfugié d'Érythrée (nom complet inconnu, visage caché pour la protection personnelle):
"Mes amis sont ici, ils viennent d'Érythrée, d'Éthiopie et du Soudan. La France est bonne pour nous."
8. Pieds de Meretab
9. SONORE (allemand) - Meretab, réfugié d'Érythrée (nom complet inconnu, visage caché pour la protection personnelle):
"Je n'ai pas de travail. En Érythrée, je carrelais les sols et les murs. Je ne parle pas français."
10. Ordures dans la rue
11. Oiseaux

Les organisations non gouvernementales à Paris sont préoccupées par la crise des réfugiés avec des camps installés en plein air.

Après l'évacuation des camps de migrants à Calais, dans le nord de la France l'année dernière, beaucoup de réfugiés se sont déplacés vers de grandes villes, comme Paris.

"Il y a depuis plusieurs années des centaines de personnes qui se concentrent là et qui restent à la rue. Ce n'est pas acceptable", a fait savoir Pierre Henry, directeur général de l'association France terre d'asile

Au cours des dernières semaines, la situation à Paris s'est détériorée, mais le gouvernement n'a guère réagi.

"La crise migratoire est derrière nous. L'Allemagne, disais-je, a accueilli en plein cœur de la crise migratoire 1,5 million de personnes, et personne n'est restée dans la rue. Et nous, avec 100 000 personnes, et bien, il nous reste un camp de plus de 500 à Nantes, il nous reste des gens qui sont dans l'Est parisien et dans de nombreuses ville, la situation n'est pas encore très bonne", a-t-il poursuivi.

Certaines ONG ont cessé d'aider les migrants en raison des tensions croissantes entre les différents groupes. Les réfugiés ne peuvent que compter aujourd'hui sur les bénévoles pour la nourriture et l'eau.

Meretab vient d'Érythrée et n'est en France que depuis 10 jours. "Mes amis sont ici, ils viennent d'Érythrée, d'Éthiopie et du Soudan. La France est bonne pour nous", a-t-il affirmé. Cependant, Paris ne lui accordera probablement pas l'asile, il devra alors probablement être obligé de partir. "Je n'ai pas de travail. En Érythrée, je carrelais les sols et les murs. Je ne parle pas français", a-t-il ajouté.

Le gouvernement français a augmenté le nombre de logements destinés aux demandeurs d’asile l’année dernière. Mais il y a encore de nombreux migrants qui n’ont d’autre choix que de vivre dans la rue ou dans des camps temporaires. Tant qu'il n'y a pas de politique d'asile européenne commune, de telles situations risquent de perdurer.