Paris, France - May 12, 2025 (CCTV - No access Chinese mainland)
1. Entrance to Institute of Earth Physics in Paris (Institut de Physique du Globe de Paris, IPGP)
2. Sign of IPGP
3. Various of Frederic Moynier, professor and member of IPGP's Cosmochemistry, Astrophysics and Experimental Geophysics (CAGE) team, talking to reporter, showing lunar samples
4. SOUNDBITE (English) Frederic Moynier, member, Cosmochemistry, Astrophysics and Experimental Geophysics (CAGE) team, Institute of Earth Physics of Paris (IPGP):
"The Moon is a very cold planet and so you have no activities. But these Chang'e-5 samples really changed our understanding, we had volcanism much later than what we thought, and this makes us think about what is inside the Moon and why could you have volcanisms so late."
5. Moynier introducing experimental facilities to reporter
6. Logo of IPGP
7. SOUNDBITE (English) Frederic Moynier, member, Cosmochemistry, Astrophysics and Experimental Geophysics (CAGE) team, Institute of Earth Physics of Paris (IPGP):
"My expectation is that it will be probably similar to Apollo, and if it is similar, we mean that we can now make a real story about the whole moon. If this is different, which I don't know yet, but if this is different, it's probably even more interesting. It means that the Moon, inside, is not homogeneous like the Earth."
8. Various of samples
9. SOUNDBITE (English) Frederic Moynier, member, Cosmochemistry, Astrophysics and Experimental Geophysics (CAGE) team, Institute of Earth Physics of Paris (IPGP) (ending with shot 10):
"Because of the Chang'e-5 sample, but also because they have lots of former students who are successful professors in China. So, I used to go to work in China several times a year for exchange, to give conferences."
10. Long Zhengyu, Chinese Ph.D. student at IPGP, talking to reporter
11. SOUNDBITE (Chinese) Long Zhengyu, Chinese Ph.D. student, Institute of Earth Physics of Paris (IPGP) (starting with shot 10/ending with shot 12):
"Foreign labs can provide us with some analysis and testing conditions with the Chang'e lunar samples from China. So, this marks the scientific research collaboration between China and France."
12. Researcher in lab

French scientists at the Institute of Earth Physics in Paris (IPGP) are using lunar samples collected by China's Chang'e-5 space mission to explore the mysteries of the Moon.

This is part of the results that the China National Space Administration announced on April 24, granting scientists from institutions in France, Germany, Japan, Pakistan, the United Kingdom, and the United States to borrow lunar samples from the Chang'e-5 mission for scientific research.

Frederic Moynier, a professor at the IPGP, personally transported the lunar samples to his lab in Paris.

Moynier said that these samples, extracted from the north of the Mons Rumker in Oceanus Procellarum, also known as the Ocean of Storms, are notably younger by nearly a billion years compared to those retrieved during the Apollo missions. This revelation suggests a prolonged period of lunar volcanic activity that extends beyond previous scientific understanding, he added.

"The Moon is a very cold planet and so you have no activities. But these Chang'e-5 samples really changed our understanding, we had volcanism much later than what we thought, and this makes us think about what is inside the Moon and why could you have volcanisms so late," said Moynier, also a member of the IPGP's Cosmochemistry, Astrophysics and Experimental Geophysics (CAGE) team.

Employing isotope detection techniques, Moynier is meticulously analyzing the traces of various elements within the lunar samples, aiming at juxtaposing the findings from the Chang'e-5 lunar samples with those from other space missions and constructing a comprehensive portrait of the Moon's composition.

"My expectation is that it will be probably similar to Apollo, and if it is similar, we mean that we can now make a real story about the whole moon. If this is different, which I don't know yet, but if this is different, it's probably even more interesting. It means that the Moon, inside, is not homogeneous like the Earth," he said.

Recognizing China's prowess in space research, Moynier foresees a deepening collaboration between Chinese and French scientists with the arrival of lunar samples in French laboratories.

"Because of the Chang'e-5 sample, but also because they have lots of former students who are successful professors in China. So, I used to go to work in China several times a year for exchange, to give conferences," said Moynier.

Long Zhengyu, a Chinese Ph.D. student at the IPGP, highlighted the significance of international cooperation.

"Foreign labs can provide us with some analysis and testing conditions with the Chang'e lunar samples from China. So, this marks the scientific research collaboration between China and France," said Long.

In December 2020, the Chang'e-5 probe brought back China's first samples collected from the moon, successfully concluding China's three-step lunar exploration program of orbiting, landing, and returning samples. The program began in 2004.

Paris, France - 12 mai 2025 (CCTV - Pas d'accès dans la partie continentale de la Chine)
1. Entrée de l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP)
2. Signe de l'IPGP
3. Divers plans de Frédéric Moynier, professeur et membre de l'équipe cosmochimie, astrophysique et géophysique expérimentale de l'IPGP (CAGE), parlant avec le journaliste, montrant des échantillons lunaires
4. SONORE (anglais) - Frédéric Moynier, membre de l'équipe cosmochimie, astrophysique et géophysique expérimentale de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP):
"La Lune est une planète très froide et il n'y a donc pas d'activité. Ces échantillons de la mission Chang'e-5 ont vraiment changé notre compréhension, en nous montrant que le volcanisme est apparu beaucoup plus tard que ce que nous pensions, ce qui nous fait réfléchir à ce qui se trouve à l'intérieur de la Lune et aux raisons de l’apparition si tardive de l’activité volcanique."
5. Moynier présentant des installations expérimentales au journaliste
6. Logo de l'IPGP
7. SONORE (anglais) - Frédéric Moynier, membre de l'équipe cosmochimie, astrophysique et géophysique expérimentale de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP):
"Je m'attends à ce que les résultats soient probablement similaires à ceux d'Apollo, et si c'est le cas, cela signifie que nous pouvons maintenant écrire une véritable histoire de la Lune dans son ensemble. Si c'est différent, ce que je ne sais pas encore, c'est probablement encore plus intéressant. Cela signifierait que la Lune, à l'intérieur, n'est pas homogène comme la Terre."
8. Divers plans d'échantillons
9. SONORE (anglais) - Frédéric Moynier, membre de l'équipe cosmochimie, astrophysique et géophysique expérimentale de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) (terminée avec plan 10):
"Grâce à ces échantillons de Chang'e-5, mais aussi parce qu'on a beaucoup d'anciens étudiants qui sont des professeurs éminents en Chine, j'avais l'habitude d'aller travailler en Chine plusieurs fois par an dans le cadre d'échanges, pour donner des conférences."
10. Long Zhengyu, étudiant chinois en doctorat à l'IPGP, parlant avec le journaliste
11. SONORE (chinois) - Long Zhengyu, étudiant chinois en doctorat à l'IPGP (commencée avec plan 10/terminée avec plan 12):
"Les laboratoires étrangers peuvent nous fournir des conditions d'analyse et de test. Avec les échantillons lunaires de Chang'e provenant de Chine, cela constitue donc une collaboration entre la Chine et la France en matière de recherche scientifique."
12. Chercheur au laboratoire

Des scientifiques de l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) explorent les mystères de la Lune à travers des échantillons lunaires ramenés par la mission spatiale Chang’e-5 de la Chine.

Le 24 avril, l'Administration nationale spatiale de Chine (CNSA) a annoncé que des échantillons lunaires collectés par la mission Chang'e-5 seraient prêtés à sept institutions de recherche de six pays -- la France, l'Allemagne, le Japon, le Pakistan, le Royaume-Uni et les États-Unis -- pour des fins de recherche scientifique.

Frédéric Moynier, professeur à l'IPGP, a personnellement ramené des échantillons lunaires à son laboratoire à Paris.

Ces échantillons, collectés dans la région nord inexplorée de la Lune sont nettement plus jeunes -- de près d'un milliard d'années -- que ceux récupérés lors des missions Apollo, a déclaré M. Moynier, notant que cette révélation suggère une période prolongée d'activité volcanique lunaire qui va au-delà des connaissances scientifiques antérieures.

"La Lune est une planète très froide et il n'y a donc pas d'activité. Ces échantillons de la mission Chang'e-5 ont vraiment changé notre compréhension, en nous montrant que le volcanisme est apparu beaucoup plus tard que ce que nous pensions, ce qui nous fait réfléchir à ce qui se trouve à l'intérieur de la Lune et aux raisons de l’apparition si tardive de l’activité volcanique", a déclaré M. Moynier, également membre de l'équipe CAGE (Cosmochimie, Astrophysique et Géophysique expérimentale) de l'IPGP.

Utilisant des techniques de détection isotopique, M. Moynier analyse méticuleusement les traces de divers éléments dans les échantillons lunaires afin de comparer les résultats des échantillons lunaires de Chang'e-5 à ceux d'autres missions spatiales et d’esquisser un portrait complet de la composition de la Lune.

"Je m'attends à ce que les résultats soient probablement similaires à ceux d'Apollo, et si c'est le cas, cela signifie que nous pouvons maintenant écrire une véritable histoire de la Lune dans son ensemble. Si c'est différent, ce que je ne sais pas encore, c'est probablement encore plus intéressant. Cela signifierait que la Lune, à l'intérieur, n'est pas homogène comme la Terre", a-t-il expliqué.

Reconnaissant les exploits de la Chine dans le domaine de la recherche spatiale, M. Moynier prévoit un renforcement de la collaboration entre les scientifiques français et chinois.

"Grâce à ces échantillons de Chang'e-5, mais aussi parce qu'on a beaucoup d'anciens étudiants qui sont des professeurs éminents en Chine, j'avais l'habitude d'aller travailler en Chine plusieurs fois par an dans le cadre d'échanges, pour donner des conférences", a ajouté M. Moynier.

Long Zhengyu, doctorant chinois à l'IPGP, a souligné l'importance de la coopération internationale.

"Les laboratoires étrangers peuvent nous fournir des conditions d'analyse et de test. Avec les échantillons lunaires de Chang'e provenant de Chine, cela constitue donc une collaboration entre la Chine et la France en matière de recherche scientifique", a noté M. Long.

En décembre 2020, la sonde Chang'e-5 a ramené les premiers échantillons chinois prélevés sur la Lune, marquant la conclusion du Programme chinois d'exploration lunaire (CLEP) qui a débuté en 2004, comprenant trois étapes: la mise en orbite, l'atterrissage et le retour d'échantillons.